•  

     

    Résumé des épisodes précédents ici et ici.

     

    Le lavoir a retrouvé l’éclat du neuf

     

     

    On se réjouit de voir que la partie de couverture abîmée du lavoir de la rue de la Blanchisserie a enfin été réparée.

    Les lavoirs qui se trouvaient dans la commune le long du ru d’Oison ont presque tous disparu et il aurait été dommage de laisser celui-ci se dégrader progressivement après l’avoir remis en état il n’y a pas si longtemps.

    …………………………………………….. 

    Dernière minute :

    Décidément, on va de surprise en surprise à Sully. À peine le temps de se réjouir de la réparation du lavoir rue de la Blanchisserie qu’on découvre deux cents mètres plus loin, rue du Séchoy/Allée Saint-Fiacre, ce bien triste spectacle.

     

    Rue du Séchoy

    Le lavoir de la rue de la Blanchisserie a retrouvé l’éclat du neuf

    Rue du Séchoy - Etat actuel

     

     

    Étant donné l’état de la végétation encore présente sur les arbres et les arbustes tombés au sol, ces derniers ont manifestement été abattus il y a plusieurs jours.

    C’est bien la peine de vouloir célébrer l’activité agricole passée de Sully par un comice et de laisser un tel chantier sans nom, justement dans l’allée Saint-Fiacre, patron des jardiniers et des maraîchers que l’on célèbre précisément à l’occasion du comice…

    Comprenne qui pourra, mais, sans préjuger de ce qui est prévu à cet endroit (un nouveau parking ?), c’est à se demander si on pourra un jour avoir quelque chose de cohérent dans cette ville. Si, à cause de l’organisation du comice, maintenant imminent, les services techniques sont débordés (ce que chacun peut comprendre), pourquoi ne pas avoir reporté le chantier en question à plus tard au lieu de faire la moitié du travail et de tout laisser ainsi en vrac ?

     

     

     

    [Mis en ligne le 22/07/2013]

     


    4 commentaires
  •  

     

    Entrée de la route de Coullons au début du XXe siècle

    Entrée de la route de Coullons (début du XXe siècle) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Le cliché reproduit sur cette carte postale date sans doute du début du siècle précédent, avant le déclenchement de la première Guerre mondiale, il y a donc un peu plus d’un siècle. Nous sommes à l’entrée de la route de Coullons (Faubourg Saint-François) et regardons vers le centre-ville (on aperçoit dans le lointain le clocher et le toit de l’église Saint-Ythier ainsi que la porte de Berry).

    C’est l’effervescence, pour cause de foire aux porcs. Nous sommes soit en fin d’automne, soit en hiver, soit au début du printemps (on aperçoit le faîte de quelques arbres dénudés sur le Champ de Foire).

    Par ailleurs, les ombres visibles au premier plan montrent que le soleil est au sud. C’est vraisemblablement la fin de la matinée ou le tout début de l’après-midi. Comme les personnages ne semblent pas vêtus très chaudement, il est probable que la scène se déroule en automne ou au début du printemps.

    Le faubourg Saint-François ayant été épargné par les bombardements de la Seconde guerre mondiale, la configuration des lieux n’a guère changé (route de Coullons, rue du Faubourg Saint-François et rue Kléber, à gauche, que l’on devine à peine) : il est facile de se repérer. 

     

    Entrée de la route de Coullons au début du XXe siècle 

    Même lieu, un siècle plus tard - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Qu’est-ce qui a changé au niveau des bâtiments ?

    La grande maison bourgeoise en arrière-plan a gardé ses quatre fenêtres en pignon, mais a perdu ses deux (imposantes) souches de cheminée.

    Le rang de maisons à gauche de la route a perdu une des quatre lucarnes. La première maison a perdu son chaînage de briques en angle. Une des cheminées (celle se trouvant au pignon) a été démontée.

    Une haie de thuyas remplace la porte située au droit du mur de pignon, mais on remarque la présence du même décrochement au niveau de l’alignement des façades.

    La maison située à droite de la route, au premier plan, a été démolie, sans doute pour des raisons d’alignement : il ne reste aujourd’hui qu’un muret doublé d’une haie de thuyas.

    À vos agendas : rendez-vous au même endroit dans un siècle environ pour la prochaine prise de vue… et la prochaine foire aux porcs !

     

    [D’autres reproductions de cartes postales sur ce thème et bien d’autres sont consultables dans le remarquable et indispensable ouvrage (malheureusement épuisé, semble-t-il) de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire : À la recherche du passé suspendu, publié en juin 1999, 168 pages.]

     

     

     

    [Mis en ligne le 20/07/2013]

     


    votre commentaire
  •  

     

    J’avais déjà signalé ici le 9 mai la présence intempestive, depuis plusieurs mois, d'un énorme panneau en plein milieu du trottoir de la rue du Coq.

    Ça y est : il a enfin été enlevé début juillet !

     

    Le trottoir de la rue du Coq fait cocorico !

    Vive le trottoir... libre !

     

    Avouons que ce sera quand même plus simple pour les personnes en fauteuil.

     

     Le trottoir de la rue du Coq fait cocorico !

     Le fantôme du panneau

     

    Espérons qu’à l’avenir les services techniques seront plus circonspects et ne commettront plus cette bévue regrettable dans d’autres endroits et sur d’autres trottoirs de la commune.

     

    [Merci à Elisab, fidèle lectrice, pour l’info et les photos]

     

     

     

    [Mis en ligne le 18/07/2013]

     


    2 commentaires