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    30 ans déjà : le comice agricole du 10 juillet 1983

                                                                    Avenue de Béthune, 10 juillet 1983

      

     

     

    Cette photographie prise dans l’avenue de Béthune le 10 juillet 1983 (l’ancien pont suspendu, qui vit cet été-là son avant-dernier été – il s’effondrera en janvier 1985 –, est juste derrière nous) et transmise par un lecteur du blog (que j’en profite pour remercier), est intéressante à plus d’un titre.

    D’abord parce qu’on y voit l’arc de triomphe dressé à l’entrée de la ville, dans l’avenue de Béthune. Il faut bien avouer que nous sommes loin de la qualité des arcs de triomphe érigés quelques décennies plus tôt (voir ici), mais il est là, et c’est son moindre défaut.

    Mais surtout, parce qu’on y voit encore l’avenue de Béthune et l’entrée nord de la ville par le pont avant le désastre de décembre 2012 (lire ici, ici et ).

     

    30 ans déjà : le comice agricole du 10 juillet 1983

    Avenue de Béthune, état actuel

     

    On voit mieux ainsi l’ampleur du changement et des destructions qui sont intervenues.

    Elle avait de l’allure, l’entrée nord de la ville, avec ces deux magnifiques rangées de tilleuls qui formaient un beau mail et escortaient de leurs frondaisons les visiteurs vers le centre-ville.

    Comment a-t-on pu ainsi tout détruire ? Quel charme reste-t-il aujourd’hui à cette avenue, qui accueille par un monument aux morts, hyper visible aujourd’hui, les visiteurs et les Sullylois gagnant Sully par le nord ?

    Pour conclure malgré tout sur une note plus agréable, voici la petite brochure officielle du comice de cette année-là, retrouvée dans des archives personnelles. Elle est feuilletable et téléchargeable (5,38 Mo) ci-dessous sans modération. C’est pas beau, ça ?

     

     Brochure du comice agricole 1983
     

    Télécharger la brochure en cliquant sur l'icône ci-dessous.

    30 ans déjà : le comice agricole du 10 juillet 1983

     

     

     

    [Mis en ligne le 10/07/2013]

     

     


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  • Quand Sully-sur-Loire était une station balnéaireQuand Sully-sur-Loire était une station balnéaire 

     

     

     

     

     

     

    Quand Sully-sur-Loire était une station balnéaireQuand Sully-sur-Loire était une station balnéaire

     

     

     

     

     

     

     

    Quand Sully-sur-Loire était une station balnéaireQuand Sully-sur-Loire était une station balnéaire

     

     

     

     

     

     

     

    Quand Sully-sur-Loire était une station balnéaire

    C’est l’été et les vacances pour certains.

    Ces quelques copies de cartes postales (tirées des archives personnelles de B. M.-S. – qu’il en soit chaleureusement remercié !) de l’ancien camping et de l’ancienne plage de Sully nous rappellent qu’il n’y a pas si longtemps encore, Sully était une station balnéaire, avec cabines et tentes de plage, maillots de bain, jeux de plage et plongeons dans la Loire.

     

    Quand Sully-sur-Loire était une station balnéaireAujourd’hui, c’est mal engagé pour la baignade (lire ici).

    « La plage de sable fin, balisée et surveillée, est lancée en 1925 sous l’impulsion du Syndicat d’initiative et du Maire. Une centaine de cabines y sont installées […]. »

    nous rappelle Christian Cardoux, à la page 102 de son remarquable ouvrage (Sully-sur-Loire de la Révolution française à la Révolution industrielle, 2003, 320 pages) déjà cité ici.

    Le camping a sans doute suivi peu de temps après. Peut-être avec l’essor des congés payés en 1936 (?).

    Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui, les baignades et la détente sur le sable sont à conjuguer au passé.

    On peut quand même toujours s’asseoir sur le sable en écoutant le grondement des poids lourds sur le pont…

     

    >>>> >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

    Pour en savoir plus sur ce thème, les vingt panneaux de l’exposition « Plaisirs de Loire » organisée par la Mission Val de Loire, feuilletables et téléchargeables* ci-dessous.

     

    Exposition "Plaisirs de Loire"
     

    L’expo est visible « en grand » cet été (du 6 juillet au 29 septembre) au Musée de la Tonnellerie, Place du Cloître, à Chécy. Plus d’infos ici.

     

    * Dernière minute : On vient de me signaler qu'on ne pouvait pas télécharger le document sans avoir de compte à Calaméo. Je mets donc le document en téléchargement sous forme de fichier PDF ci-dessous (6 Mo).

    Quand Sully-sur-Loire était une station balnéaire

     

     

     

    [Mis en ligne le 8/07/2013]

     

     

     

     


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    Un panneau très plaisant : « Arrêt interdit », le lundi, allée de Plaisance

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un panneau très plaisant : « Arrêt interdit », le lundi, allée de Plaisance

     

     

    Un panneau très plaisant : « Arrêt interdit », le lundi, allée de Plaisance

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les photos ont été prises ce lundi 1er juillet à 10h00, à l’entrée de l’allée de Plaisance, mais, de toute façon, tous les lundis, c’est pareil : des voitures sont stationnées juste en face du panneau « Arrêt interdit le lundi de 6h00 à 19h00 » (sous peine de mise en fourrière, comme l’annonce, menaçant, le pictogramme).

    La police ne verbalise pas les contrevenants, ce qui est une sage et raisonnable décision : marché oblige, il règne en effet le lundi matin une certaine effervescence dans le centre-ville de Sully et il serait effectivement mal venu de verbaliser des automobilistes qui viennent faire leurs courses au marché pour quelques minutes de stationnement interdit justement ce jour-là.

    Ce panneau ne sert donc strictement à rien, comme le montrent les photos et comme vous pourrez vous-même le constater chaque lundi : les places théoriquement interdites sont immanquablement occupées.

    Mais alors, pourquoi ne pas l’enlever, ce panneau que personne ne respecte et que personne, semble-t-il, ne cherche vraiment à faire respecter ? Et, question subsidiaire, pourquoi avoir pris la décision de le placer là en sachant qu'il ne serait pas possible de le faire respecter, précisément le lundi, journée où les places de stationnement en centre-ville sont une denrée rare ?

    Les voies du Seigneur sont impénétrables, nous dit-on. Celles des décideurs municipaux le sont parfois aussi...

     

     

     

    [Mis en ligne le 6/07/2013]

     


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