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    À l’occasion de l’arrivée du dernier bulletin municipal sullylois (Sully Info n° 44) dans les boîtes aux lettres (pas encore sur le site Internet de la municipalité – http://www.sully-sur-loire.fr), mais ça ne devrait pas tarder), petit tour d’horizon de ce qui se fait dans les dix communes du canton (Cerdon, Guilly, Isdes, Lion-en-Sullias, Saint-Aignan-le-Jaillard, Saint-Florent, Saint-Père, Sully, Viglain, Villemurlin) ainsi que dans quelques communes avoisinantes (Jargeau, Châteauneuf, Cerdon, Les Bordes, Dampierre, Lorris).

    Pour mémoire, j’avais déjà abordé cette question ici et ici.

    J’ai comparé les bulletins municipaux trimestriels en établissant un rapport entre le nombre d'habitants de la commune et le nombre de pages des bulletins selon la formule : nombre d'habitants/nombre de pages, ce qui donne les résultats suivants (plus le nombre d’habitants par page est élevé, moins le bulletin est informatif): 

    - SULLY (Sully Info): 5 600 habitants (trimestriel : 6 pages), soit 1 page pour 933 habitants  

    http://www.sully-sur-loire.fr/page/sully-info 

    - JARGEAU (Jargeau informations) : 4 500 habitants (trimestriel : 16 pages), soit 1 page pour 281 habitants 

    http://www.jargeau.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=20&Itemid=29 

    - CHÂTEAUNEUF (Le Castelneuvien): 8 000 habitants (trimestriel : entre 12 et 16 pages), soit 1 page pour 666/500 habitants

    Seul le numéro en cours (juin – 16 pages) est téléchargeable ; les numéros précédents (que j’ai consultés) ne sont pas archivés. 

    - CERDON (L’écho cerdonnais) : 1 000 habitants (trimestriel : entre 12 et 20 pages), soit 1 page pour 83/50 habitants 

    http://www.cerdonduloiret.fr/index.php/echo-cerdonnais

    - LES BORDES (Le petit Bordier): 1 800 habitants (trimestriel : 8 pages), soit 1 page pour 225 habitants

    http://www.mairie-lesbordes.fr/Bulletins-municipaux

    - DAMPIERRE (Dampierre Infos): 1 200 habitants (trimestriel : 6 pages), soit 1 page pour 200 habitants

    http://www.dampierre-en-burly.fr/Bulletin-municipal,304 

    - LORRIS (Le B.I.L.) : 3 000 habitants (trimestriel : 6 pages), soit 1 page pour 500 habitants

     http://www.lorris.fr/frFR/LaMairie/Viemunicipale.aspx sous l'onglet "Infos culturelles"

    Les municipalités d’ISDES, de BONNÉE et de SAINT-BENOÎT publient en ligne un bulletin municipal annuel et non trimestriel, et je ne les ai pas intégrées de ce fait dans le comparatif.

    Sur le site Internet de SAINT-FLORENT, les derniers bulletins municipaux – Flash Info : Saint-Florent-le-Jeune – remontent à 2009 ! 

    http://ville-saint-florent-le-jeune.fr/bulletins.html

    Les municipalités de VILLEMURLIN et de LION-EN-SULLIAS ne mettent en ligne aucun bulletin municipal.

    GUILLY, SAINT-AIGNAN-LE JAILLARD et VIGLAIN n’ont pas de site Internet.

     

    En résumé, avec 1 page pour 933 habitants, Sully possède le bulletin municipal le moins informatif et se classe bon dernier (hors communes non concernées par le comparatif). Pour le chef-lieu du canton, c’est, disons-le, un résultat plutôt moyen. À l'opposé, la palme revient sans conteste à la municipalité de Cerdon, qui, avec 1 page pour une moyenne comprise entre 83 et 50 habitants selon les numéros de son bulletin municipal (L’écho cerdonnais), fait un effort remarquable pour informer ses administrés.

    Pour ce qui concerne la diffusion d’informations, l’équipe municipale sullyloise est vraiment à la traîne et le chef-lieu du canton est loin d’être exemplaire dans ce domaine. Il y a, comme on dit, une certaine marge de progression. En attendant une amélioration souhaitable, ce sont bien évidemment les Sullylois qui se trouvent pénalisés.

     

     

     

    [Mis en ligne le 16/07/2013]

     

     


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    L’autre jour, non loin de Sully, je faisais du VTT dans les bois lorsque j’ai aperçu le tronc d’un arbre tombé à terre d’où sortait un mince filet de fumée. Je me suis approché en pensant que c’était probablement un feu mal éteint. J’ai posé mon VTT contre un arbre et je suis allé voir de plus près. En approchant, j’ai entendu une petite toux. Pas très forte. En cherchant d’où elle pouvait bien venir, je me suis penché vers le tronc et c’est là que j’ai aperçu un écureuil assis sur l’une des branches. Il fumait une cigarette et, à côté de lui, était posée une canette de Coca-Cola. Je me suis demandé si j’avais une hallucination ou si je rêvais. C’est à ce moment-là que l’écureuil a levé les yeux et a croisé mon regard.

    Il m’a fixé pendant un moment avant de roter. Longuement. Au moins cinq secondes qui m’ont paru une éternité. Puis, il s’est passé la langue sur les lèvres avant de saisir la canette de Coca et de boire une gorgée. Il tenait sa cigarette dans l’autre patte. Il semblait très habile. Je ne savais pas s’il m’avait vraiment vu. Je me suis demandé si tout cela était réel et j’ai fait quelques pas à reculons. J’ai dû me dire quelque chose à mi-voix (je fais ça souvent) car il a levé les yeux vers moi en me disant : « Parle plus fort ! Ta mère ne t’a jamais dit que ce n’était pas bien de marmonner entre ses dents ? »

    À ce stade, j’en étais presque sûr, j’étais victime d’une hallucination et je me suis mis à le regarder droit dans les yeux (je fais ça souvent aussi). « Quoi, tu veux ma photo ? » m'a-t-il lancé en me regardant de travers. « T’es malade ou quoi ? » Je suis resté bouche bée, incapable de dire un mot. C’est à ce moment-là qu’il s’est levé.

    Je me suis excusé et il s’est rassis en hochant la tête. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je suis allé m’asseoir à côté de lui. Il m’a tendu la canette de Coca et j’ai bu une gorgée. J’ai horreur du Coca, mais je ne voulais pas le vexer à nouveau. Nous sommes restés assis l’un à côté de l’autre sans rien dire. Je me suis senti mieux et j’ai commencé à trouver que la situation n’avait rien de bizarre, finalement. Tout était très calme, il n’y avait pas le moindre bruit. Vous savez, le genre de calme que l’on rencontre quand on est seul dans les bois et qu’il n’y a aucun bruit parce qu'il n'y a pas de vent qui agite les arbres. Il a jeté un coup d’œil vers mon vélo. « C'est ça, ton vélo ? » Je lui ai fait signe que oui. « Les pneus sont balèzes. Je peux l’essayer ? » Je ne voulais pas le vexer : «  Oui, volontiers. » Il m’a tendu sa cigarette et s’est dirigé vers le vélo. Je me disais, que, vu sa taille, il n’allait jamais pouvoir l’enfourcher, mais, à ma grande surprise, il est monté dessus sans difficulté.

    Je peux vous dire que le petit bonhomme savait rouler à vélo ! Il a fait une véritable démonstration. Wheelies, bunny-hops, pogos, pops, tout y est passé. Du grand art… Il a fini son numéro en faisant un dérapage de la roue arrière qui a fait voler quelques touffes de mousse et quelques petits cailloux qui sont retombés à mes pieds en crépitant. « Super ! Vraiment ! » lui ai-je dit lorsqu’il est revenu s’asseoir près de moi. « Merci. »

    Je lui ai demandé s’il faisait du vélo depuis longtemps. « Oh, » m’a-t-il dit, «  ça fait tellement longtemps que je ne me souviens même plus quand j’ai commencé. J’aime vraiment faire du vélo. Avec le Coca, les pâtes et la pizza, c’est ce que je préfère. Le reste m’emmerde, surtout les humains et leurs habitudes à la con : faire la guerre, mettre les doigts dans le nez, passer leur vie en bagnole, râler pour un oui, pour un non, se plaindre de ne pas avoir assez de fric, de ne pas pouvoir s’acheter le dernier smartphone, de ne pas pouvoir se payer de vacances, trouver des excuses pitoyables pour regarder la télé à longueur de journée, et j’en passe. Mais, le vélo, j’aime bien. C’est vraiment cool. »

    Je me suis dit que le petit bonhomme avait décidément du tempérament. Il a roté à nouveau, mais moins longtemps que la première fois. Le Coca, sans doute.

    Il commençait à se faire tard.  Il fallait que je rentre : je n’avais pas d’éclairage sur le vélo et le soir tombait. Je lui ai souhaité bonne soirée et j’ai enfourché mon vélo. « T’es un chic type, » m'a-t-il lancé en se dressant sur ses deux pattes arrière. « Reviens quand tu veux. N’oublie pas d’apporter une canette de Coca et une cigarette ! »

    Bien noté. Je n’oublierai pas.

    D’ici là, je vais continuer à faire du vélo dans les bois.

    Si j’étais vous, j’en ferais aussi.

     

     

     

    [Mis en ligne le 14/07/2013]

     


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    J’avais signalé ici le début de dégradation de la couverture du lavoir situé rue de la Blanchisserie.

    Elle a été très sommairement réparée le vendredi 5 juillet.

     

    Le lavoir de la rue de la Blanchisserie (suite)

     Avant

     

    Le lavoir de la rue de la Blanchisserie (suite)

    Après "réparation" (Photo : B. M.-S.)

     

     

     

    Au vu de la qualité, disons, singulière (pour ne pas dire affligeante), de ce qu'il faut bien appeler un rafistolage, il reste à espérer qu’il s’agit d’une réparation provisoire… faute de quoi on se verrait contraint de considérer que la mairie – et le maire – se moquent du monde (il ne faut rien exclure).

    Une nouvelle grille a également été posée, qui a dû coûter bien plus cher que les quelques ardoises manquantes qui n’ont pas (encore ?) été remplacées. S’agirait-il de transformer le lavoir en lieu carcéral ?

     

    Le lavoir de la rue de la Blanchisserie (suite)

     

    Assurément, les décideurs municipaux ont des « idées » qui ne laissent pas indifférent…

    Affaire à suivre. De près.

     

     

     

    [Mis en ligne le 12/07/2013]

     

     


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